La dépendance aux écrans.

La télévision fait aujourd'hui partie intégrante de notre quotidien. En dépit de tous ses aspects négatifs, elle a permis de nombreuses améliorations. En voici quelques unes :

• entraîne l'échange culturel entre les plus jeunes
• développe l'imaginaire
• provoque des moments familiaux conviviaux
• facilite la discussion entre parents et enfants
• améliore les capacités d'apprentissage
• apporte une ouverture culturelle

Pour plus d'informations : http://habilomedias.ca/télévision/bons-côtés-télévision

Malgré ses effets néfastes, le téléphone portable a mené à de nombreuses améliorations professionnelles, c'est ce qu'estiment 88% des personnes interrogées dans le cadre du premier Observatoire Sociétal du Téléphone Mobile. Le téléphone mobile est aujourd'hui, à la fois un signe d'indépendance et de dépendance. Il permet dans le cadre du travail en particulier de simplifier les relations, d'être toujours joignable et de joindre n'importe qui, n'importe quand. Il permet aussi, lorsqu'on est au travail d'être averti d'un évènement exceptionnel ayant attrait à la vie familiale. Pour les entreprises, le téléphone confère plus de contrôle sur les salariés et plus de liberté de mouvement.

Pour conclure, 44% des sondés estiment que le téléphone portable est une "très bonne chose" pour le monde du travail. 

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/telephone-mobile-un-bilan-globalement-positif-pour-le-monde-du-travail-39285959.htm

Malgré tout ce que l'on peut lire, de nombreux chercheurs ont trouvé de nombreux points positifs aux jeux vidéos. En voici quelques exemples :

• augmentation de la concentration et de l'attention
• amélioration de la vitesse de lecture
• réduction des conduites agressives pour certains jeux
• simplification de la résolution de problèmes
• amélioration du raisonnement et de la mémoire
• développement des compétences

Pour en savoir plus, consulter le site : http://www.psyetgeek.com

De nombreux acteurs essaient de réduire la dépendance aux écrans comme ils le peuvent. Voici quelques exemples :

• La chaîne hôtelière Westin à Dublin propose à ses clients de remettre leurs téléphones à la réception dés leur arrivée. 
• L'American Digital Detox organise des retraites sans internet dans des lieux isolés des États-Unis ou au Cambodge. 
• L'entreprise Volkswagen n'envoit plus de mails à ses salariés entre 18 h 15 et 7 h 00. 
• Le site antisocial.cc propose de bloquer l'accès aux sites internet susceptibles de déconcentrer et de réduire l'efficacité du travail. 

 Voir : http://www.rtbf.be/info/etcetera/detail_mails-sms-reseaux-sociaux-la-e-dependance-ca-se-soigne?id=8026073

L'addiction aux jeux en ligne est comparable à l'addiction à la drogue. Avec la démocratisation d'internet, les jeux en ligne se sont multipliés. Depuis 2012, une loi légalisant certains jeux en ligne est entrée en vigueur. Malgré cela, les jeux dits illicites ont perduré. Internet permet de jouer 24 heures sur 24 mais aussi de jouer en fumant ou en buvant, ce qui augmente les risques. Les jeux en ligne sont aujourd'hui accessibles grâce aux tablettes, aux smartphones et aux ordinateurs. Les risques sont donc une addiction aux jeux, un endettement pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros, mais encore des troubles sur la santé ou des tendances suicidaires. 

On peut regrouper les joueurs sous deux catégories :

• ceux qui recherchent des sensations fortes, les compulsifs
• ceux qui cherchent à oublier leurs difficultés (chômage, maladie, anxiété, solitude ...)

Source : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/06/27/20839-jeux-dargent-ligne-addiction-proche-drogue

De plus en plus de personnes sont adeptes aux films pornographiques. L'accès à ce genre de vidéos a été largement facilité par l'expension d'internet. De plus, suite à la découverte du virus du Sida dans les années 80, la sexualité a prix une nouvelle dimension. Les rapports sexuels se font moins facilement qu'avant ce qui créé le désir. Cela a donc conduit à l'apparition d'un phénomène d'addiction à la pornographie. Un malaire général et le développement de nombreux complexes se font alors sentir. Certains estiment qu'il est encore trop tôt pour s'inquiéter, même si ce phénomène peut conduire à des excès, le comportement sexuel varie d'une époque à une autre. Il y a donc de grandes chances que cela ne soit qu'un problème passager. 

Pour plus d'information, consulter le site ci-contre : http://www.oserenparler.com/lapornodependance/sortirdependance/

Les achats sur internet sont aujourd'hui une grande source d'addiction. Cela touche principalement les jeunes femmes de moins de 25 ans. Celles-ci recherchent des produits qu'elles ne peuvent pas s'offrir au quotidien, à moindre coût. En effet, internet regorge d'offres en tout genre et de bons plans. Cette technique s'avère généralement payante. 
Les jeunes deviennent très vite accros au e-commerce. Elles commencent peu à peu à surveiller régulièrement les offres puis à acheter des articles dont elles n'ont pas besoin où sur lesquels elles ne se seraient pas retournées en boutique. 

Les jeux vidéos exercent une fascination qu'il est nécessaire de savoir canaliser. 

Les jeux vidéos constituent aujourd'hui les jeux préférés des enfants de 10 à 15 ans, plus particulièrement chez les garçons. Mais ce ne sont pas les seuls. Les adultes se mettent de plus en plus aux jeux vidéos. D'ailleurs, l'addiction est plus présente chez les adultes que chez les enfants. 

De nombreux passionnés consacrent des dizaines d'heures par semaine et certains en ont même fait leur métier. Pour les psychologues, les jeux vidéos rendent violent, entraînent l'isolement et nuisent au développement des adolescents. Si ce constat peut sembler alarmant, il ne concernent toutefois qu'une petite partie des joueurs. Beaucoup jouent pendant des années de façon intense sans pour autant devenir addict. Rappelons que les jeu vidéos présentent aussi certains objectifs : éveil, agilité, mental, stratégie, coopération ... 

Voici un reportage très intéressent de France 3, qui apporte des témoignages concrets. 

Facebook étant un réseau social, la dépendance s'installe rapidement et le plaisir devient alors rapidement une contrainte. Vivre sans Facebook devient alors impossible, la liberté d'agir disparaît peu à peu. Même lorsque l'on est loin du réseau, on ne fait que penser à lui. Lorsque l'on prend une photo, on pense à son rendu sur Facebook, lorsque l'on prévoit un évènement on pense à ce que l'on publiera ... 

Toutefois, l'additivité ne concerne pas tout le monde. Beaucoup sont considérés comme de forts consommateurs sans y être addicts. On peut, en effet, apprécié le fait d'entretenir le lien avec des personnes que l'on a perdu de vue, des liens avec de la famille partie vivre à l'étranger, donner son avis sur un film, une musique.

Il suffit donc de savoir s'arrêter à temps pour éviter d'en arriver à la dépendance ...